Composante 2 : Renforcement de la capacité et de la disponibilité des produits de santé et du personnel qualifié de la santé :

Composante 2.1

Favoriser l’harmonisation régionale de l’enregistrement et du contrôle de qualité des produits de santé de la reproduction, santé maternelle, néonatale et infantile et de la nutrition (SRMNIN) :

Le renforcement du plateau technique du LNS avec des équipements de pointe et le renforcement des capacités technico-analytiques avec l’assistance technique de la firme internationale USP de 32 techniciens du LNS en vue de l’accréditation du LNS attendue pour second semestre 2021 ;

Le Mali à travers le Laboratoire National de la Santé dispose aujourd’hui d’un laboratoire équipé avec des équipements de dernière génération avec du personnel qualifié formé sur ces équipements. Aujourd’hui le contrôle qualité des produits de la santé de la reproduction et les produits contraceptifs se fait au Mali.

Sous-composante 2.2

Mettre en place un mécanisme régional pour soutenir les efforts des pays pour améliorer la performance de leur chaîne d’approvisionnement SRMNIN :

La mise en œuvre d’un projet pilote de distribution des médicaments au dernier km dans deux (02) régions du Mali (Koulikoro et Mopti) et 46 centres de santé communautaire avec comme effet la réduction du taux de rupture des produits SRMNIN à moins de 25% ;
Le renforcement des capacités physiques, matérielles et pédagogiques de l’INFSS à Bamako, les annexes dans les 4 régions (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti) et 3 écoles privées dont une à Dioila et 2 à Gao à travers la dotation en équipements et matériels roulants,
Le taux moyen de disponibilité des médicaments est passé de 28% à 81% pour le district sanitaire de Kolokani soit une augmentation de 52% et celui du district sanitaire de Dioila est passé de 56% à 81% soit une augmentation de 25%.

  • Au niveau du district sanitaire de Kolokani, 3% de taux de rupture pour les 12 produits du panier, 17% pour les produits de la mère-enfant, 6% des intrants du paludisme, 23% des produits contraceptif et 41% des intrants de la nutrition
  • Au niveau du district sanitaire de Dioila, on enregistre un taux de rupture de 2% pour les 12 produits du panier, 25% pour les produits mère-enfant, 14% des intrants du paludisme, 17% des produits contraceptif et 37% nutrition
  • Le projet pilote a permis de rehausser les finances des CSCOM et recapitaliser les 05 CSCOM qui étaient décapitalisés au démarrage du projet.
  • Les conditions de stockage sont satisfaisantes à 91% dans les dépôts de vente des CSCom des zones couvertes par le projet pilote.

Sous-composante 2.4

Appuyer les institutions de formation des sages-femmes dans les pays cibles pour augmenter la quantité et la qualité des sages-femmes et autres personnels impliqués dans la santé SRMNIN :

L’évaluation des capacités physiques, matérielles et pédagogiques de l’Institut National de Formation en Sciences de la Sant » Institut National de Formation en Sciences de la Santé (INFSS) à Bamako, les annexes dans les 4 régions (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti) et 3 écoles privées dont une à Dioila et 2 à Gao avec l’accompagnement de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) et du Fonds des Nations Unies pour les Activités de Population (UNFPA) ;
L’évaluation des programmes de formation de la filière sage-femme de l’INFSS à Bamako, les annexes dans les 4 régions (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti) et 3 écoles privées dont une à Dioila et 2 à Gao avec l’accompagnement de l’OOAS et de l’UNFPA (rapport final disponible)
Le renforcement des capacités physiques, matérielles et pédagogiques de l’INFSS à Bamako, les annexes dans les 4 régions (Kayes, Sikasso, Ségou et Mopti) et 3 écoles privées dont une à Dioila et 2 à Gao à travers la dotation en équipements et matériels roulants,
Processus d’accréditation de l’INFSS en cours ;
L’appui à la formation initiale pour 1 859 étudiantes de la filière sage-femme ;
L’organisation de formation de courte et moyenne durée touchant 567 sages-femmes et autres personnels de la santé à Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Gao et les 250 nouvelles sages-femmes recrutées pendant cette seconde phase ;
L’appui à la sélection de l’INFSS comme centre d’excellence régional pour assurer la formation du master en sciences de management des services de santé;
Le Mali dispose désormais de 20 formateurs des sages-femmes formés dans les centres régionaux d’excellence mis en places par le projet SWEDD avec l’accompagnement du FNUAP et de l’OOAS dont 7 en management de la santé, 6 en pédagogie et 7 en gynéco-obstétrique ; </p >

  • le recrutement, formation et déploiement de 323 sages-femmes dans 323 CSCOM dans les zones d’intervention du projet. Cette initiative a contribué à : (i) une augmentation de 68% de l’effectif des sages-femmes en activité dans les trois régions de concentration des interventions (Kayes, Koulikoro et Sikasso), (ii) une augmentation de 40% de l’effectif des sages-femmes en activité dans les sept régions retenues dans le cadre de l’initiative sage-femme savoir (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Gao et Tombouctou) et (iii) une augmentation de 23% de l’effectif des sages-femmes en activité sur le plan national. Cette initiative vise une réduction d’au moins 65% des décès maternels et au moins 80% des décès infantiles.

Du démarrage de l’initiative en juin 2018 à nos jours, les sage-femmes ont réalisé ou participé à :

  • 89 558 Consultations curatives
  • 202 651 CPN (Consultations Prénatales),
  • 68 663 consultations post natales,
  • 59 589 accouchements assistés par du personnel qualifié,
  • 212 595 cas de prise en charge intégrée des maladies de l’enfant,
  • Plus de 29 500 causeries éducatives avec plus de 262 600 personnes touchées
  • Plus de 91 546 nouvelles utilisatrices de méthodes de la Planification Familiale,
  • Au total l’initiative a fait plus de 530 800 bénéficiaires directs d’au moins un service fourni par les sage-femmes

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